vendredi 28 décembre 2012

Le Mai 68 égyptien



A ceux qui s'inquiètent de l'accès au pouvoir des frères musulmans en Egypte. Rappelez-vous ce pays musulman qui renversait son dictateur pro-occidental en 1979 pour instaurer une théocratie: l'Iran. Le régime aux mains sales de Mohammad Reza Chah Pahlavi était ainsi balayé par les "puristes", ces étudiants religieux et leur leader spirituel l'Ayatollah Khomeini. 33 ans plus tard le régime aux mains propres a fini par se salir les mains au pouvoir. Et entrainer à nouveau un vent de révolte dans les pays musulmans. L'être humain est ainsi fait. Quand un système génère plus de problèmes que de solutions, il en change. La théocratie ne fait pas exception à la règle. L'Egypte non plus. 

Overdose d'opium du peuple

La nature ayant horreur du vide (voir la spirale dynamique), il est parfaitement logique que les frères musulmans, comme les ayatollahs en leur temps en Iran, succèdent aux dictateurs pro-occidentaux. Le système social sous la dictature c'est eux. Alors quand le temps du changement arrive, ce sont eux les mieux armés pour prendre le pouvoir. Fallait y réfléchir avant! Le seul hic, leur programme. Celui des fans de Dieu est en général toujours le même: désignation de Satan, l'ennemi extérieur. Puis instauration et promotion de LA vérité (au choix) shariah, torah, évangiles... Enfin guerre à l'ennemi intérieur : les moins religieux, les plus nuancés, ceux qui doutent, les récalcitrants, souvent désignés par le sobriquet traître. Bref des lendemains de révolution qui déchantent et désenchantent.

Révolution: solutions d'hier = problèmes d'aujourd'hui





Car le problème en théocratie c'est que Dieu vient rarement au travail et que ses résultats s'en ressentent : corruption, élites et clergés qui s'embourgeoisent et instaurent le règne du faites ce que je dis pas ce que je fais. En fait comme le disait Marx, la religion comme opium pour le peuple et pour les dealers l'argent, le pouvoir et le contrôle des esprits de leurs clients-drogués-fan(atique)s. C'est ainsi qu'en Iran, 30 ans après la révolution et plus un shah à l'horizon, les étudiants en colère d'hier sont devenus les bourgeois d'aujourd'hui. Toute ressemblance avec Mai 68 ne serait que pure coïncidence, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas encore dit ;-).

A chaque génération sa révolution. 

En 2009 la jeunesse iranienne nourrie d'Internet et assoiffée de liberté se rebiffe contre le vainqueur d'élections tronquées, le sanglant Ahmadinejad et ses copains Ayatollahs. Sans succès, la rébellion est écrasée par les gardiens de la révolution (un bel oxymore). Mais si l'establishment iranien a tenu bon (pour l'instant), les répliques de ce tremblement des consciences ont embrasé l'Egypte (et avant elle la Tunisie). Si c'est sans étonnement que les islamistes mieux organisés arrivent premiers aux élections de 2012, de l'eau a coulé sous les ponts. Exit les scores à la Saddam Hussein, Morsi en Egypte ne remporte que 51,73% des voix.
Et deux ans après la chute de Moubarak, la jeunesse égyptienne laïque est maintenant dans les rues pour empêcher le nouveau président de s'accorder tous les pouvoirs façon Khomeini. Entre les coups de bâton du grand père dictateur et la shariah des pères/frères musulmans, la génération Y égyptienne refuse qu'on lui confisque sa révolution. 

Tuer le père (frère) musulman?

Place de la religion, morale, droit de l'homme, l'identité de la future Egypte se joue désormais entre conservateurs et progressistes. Entre une génération dans la force de l'âge nourrie d'Internet et une celle de l'Egypte islamiste conservatrice qui a raté sa révolution au moment de l'assassinat de Sadate. Entre un sursaut vers la liberté et la laïcité et le modèle Iranien en faillite. Une enième lutte de la modernité contre la tradition, rien de nouveau sous le soleil. Aux inquiets, quand bien même les islamistes l'emporteraient, à votre avis combien de temps les jeunes Egyptiens accepteraient-ils de nouvelles chaînes, eux qui viennent de briser les leurs?

jeudi 27 décembre 2012

Exhibitionnisme ou voyeurisme, le dilemme Facebook.


Georges Orwell avait 23 ans d'avance. Big Brother est bel et bien parmi nous. Télé-réalité, puis depuis 2007, Facebook. Lire en vous comme dans un livre (book) ouvert est une réalité. Pour bénéficier d'une vie dans l'agora virtuelle vous avez mis vos goûts, vos envies, vos coups de gueules au vu et au su de la terre entière et en particulier des entreprises. Voilà pour la modernité. Pourtant personne ne nous y a forcé. Alors tous exhibitionnistes ou tous voyeurs? Les deux mon capitaine!

Hamlet en 2012 : Etre ou ne pas être sur Facebook?

Etre ou ne pas être sur Facebook?



D'après certains DRH, journalistes, personal branders, grands professionnels des médias et de la psychologie, ne pas être sur Facebook serait suspect. Comme à la bourse, certains pour s'auto-convaincre confondent la tendance qu'ils suivent avec la réalité. Quelque chose de pourri au royaume du marketing personnel? Juste rappeler que si Ben Laden n'est pas sur Facebook, ma grand mère non plus. 

Les absents ont toujours tords (sauf si la fête est naze!)

Alors qu'on nous rabat les oreilles sur la nécessité A.B.S.O.L.U.E. d'être sur Facebook pour être dans le coup et "normal", je citerai 4 noms : Adam Lanza, James Holmes, Matti Juhani, Anders Breivik. Les 2 premiers n'avaient pas de compte Facebook, suspect écrivait-on. Pas les 2 derniers. Là pas de comment-taires (non ce n'est pas une faute d'orthograpge). Les 4 pour ceux qui n'auraient pas suivis étaient des tueurs en série. Comme quoi rien de nouveau sous le soleil : quand on n'a rien à dire... on ferme sa gueule (dixit Coluche en vidéo ci-dessous).




Pour savoir si vous devez être sur Facebook une seule équation

Devant autant de bêtise et comme je vous avais promis des analogies, je vous propose comme tous ces "experts" un théorème infaillible :
Considérant que tout le monde est sur Facebook (sauf les pauvres qui n'ont pas d'ordinateurs), une personne :
- Sans facebook = un terroriste, un espion, un tueur en série, ma grand-mère, ou moi-même depuis peu. 
- Sans twitter = un ringard, ou un fan de poésie en alexandrins pour qui 140 caractères, non merci. 
- Avec compte twitter seulement = Al Qaïda (oui oui ils y sont), Valérie Rottweiler, Jean-François Clopé, François Fion. 
- Avec un profil facebook sans photo = un pervers sexuel. 
- Avec un profil Facebook + photos, sans amis = un asocial. 
- Avec un profil facebook + photos + amis, sans commentaires = un(e) con(ne). 
- Avec un profil facebook + photos + amis + commentaires, sans anchois = une pizza 4 fromages. 
- Avec un profil facebook, + profil linkedin + profil viadeo + blog + compte twitter = une personne qui n'a rien à foutre de sa vie et/ou est consultant en digital marketing.

Voilà maintenant dès que vous aurez liké cet article vous saurez tout, tout, tout sur le Facebook.

jeudi 6 décembre 2012

Egypte: comme un vent de guerre de sécession

Le Caire, place du Tahir. Moubarak n'est plus. La nature ayant horreur du vide et les religieux ayant investi dans le social, ces derniers ont récolté les fruits de la chute du militaire. Mais la rue égyptienne bouillonne encore. Trois facteurs clés: la démographie, l'emploi et Internet. + de 25% de la population entre 15 et 24 ans.  30% des jeunes au chômage chez les moins de 30 ans. + de 25% d'internautes, bref, une génération ég-Y-ptienne. Jeunes laïcs face à leurs pères-frères musulmans religieux. Les éléments d'une guerre de sécession sont là. Qui l'emportera? 

UMP: le poisson pourrit toujours par la tête.

Confucius l'avait déjà dit: le poisson pourrit toujours par la tête.
La guerre pitoyable que se livrent Jean-François Copé et François Fillon pour la tête de l'UMP le confirme: le poisson UMP est malade. A bien y réfléchir, le PS avec l'élection de Martine Aubry, nous avait joué le même sketch. Nos têtes politiques en pleine décomposition? Et si c'était la France qui était malade?

Guerre et paix dans le village global.



Printemps arabe, guerre civile en Syrie, au Congo, au Mali, affrontements Israel-Hamas. Il suffit d'ouvrir les journaux pour constater que les conflits sont l'apanage des pays dits du Sud. Tandis qu'au Nord rien de nouveau, on compte nos sous. MacLuhan a décrit notre monde à l'heure des médias comme un village global. Et si nous considérions les nations comme des habitants, avec leurs personnalités? Cela expliquerait-il les identités, les conflits, les positionnements? 

Portrait groupé de nos villageoisPatriarches, adultes et jeunes enfants.


Si les mythologies fondatrices peuvent remonter loin (Pharaon, Grèce Antique, etc), nous prendrons comme référence dans cet exercice d'analogie, la date de "naissance" de chaque pays, dans leur forme actuelle.
A la rescousse, comportementalistes ou politologues? Les 2 mon capitaine.
Côté comportement tout d'abord, les analogies sont évidentes.
Conflit rime avec crise d'identité
Les parents font tous des erreurs, aux enfants de les corriger disait Freud. Merci la France et la Grande Bretagne pour les frontières du Moyen-Orient. Merci aux Européens pour les frontières africaines. Abusifs, manipulateurs, les vieux pays à l'origine des cartes des pays du Sud n'ont pas toujours été bienveillants. Mise au pouvoir des minorités, frontières à la con pour empêcher toute possibilité de gouverner. Bref, colonisation, exploitation, pillage, et en partant désolation. 


Dans cette histoire les jeunes auront finis sinon par tuer le père par au moins lui en coller une : décolonisation, non alignés, FLN, OLP, Baie des Cochons, Mallouines, Ganhdi, mouvements indépendantistes. Voilà pour l'adolescence. Les pays qui aujourd'hui émergent ont tous passé cette transition.
Vers la paix des familles? Espérons...

Pyramides des âges mondiale

Un coup d'oeil à la pyramide des âges. L'Europe ce sont les grands parents, beaucoup de patrimoine, pas mal de rides aussi, de l'histoire à profusion. A L'ouest, le nouveau monde. Les fils, souvent bânis, de l'Europe, Etats-Unis, Canada, Mexique, Amérique du Sud.


Au Sud de l'Europe, les pays arabes, l'Afrique.


Jeunes, instables, en pleine croissance (démographique).



En extrême Orient. Même chose.
Le Samouraï Japonais est vieillissant mais organisé.
C'est un peu lui le père modèle, après avoir été le père fouettard, des dragons du coin.
La Chine quant à elle, ressemble à un enfant géant qui se réveille d'un long sommeil (malgré son vieil âge).

La sagesse (et la molesse) vient avec l'âge

Plus le pays est vieux, plus il a connu d'histoire, c'est à dire de guerres, de révolutions, et à l'âge où l'on devient sage, on aspire à la tranquillité. C'est le cas de la "vieille Europe".
Elle se veut, après avoir déclenché et s'être épuisée dans 2 guerres mondiales, le chantre de la paix.
Pleine de bons sentiments, elle est aussi pleine de rhumatismes et peine à se renouveler.
A tel point que ses jeunes n'y trouvent plus leur place (clin d'oeil au site de Félix Marquardt, Barrezvo.us).
Les Etats Unis sont, depuis le départ à la retraite en 1945 du père "Europe", devenu le père à la place de leur père. On comprend mieux le lien US-UK sous cet angle.
Idem entre l'Espagne et le Portugal moribonds et leurs rejetons sud-américains.

En Asie, le vieux c'est le Japon. Fini les périodes de conquête (comme les européens d'ailleurs). 2 bombes atomiques américaine ont signé la fin de sa période d'expansion, et son retour à la sagesse. Les maisons de retraites ont remplacé les fabriques d'armes.
Entre les jeunes dragons et la Chine, le portrait de famille asiatique s'est agrandit.

Les jeunes gens du 21ème siècle ce sont ces fameux pays émergents, pleins de force.

Quant à l'Afrique et au Moyen Orient, les identités, comme les enfants (turbulents) qu'ils sont, sont encore en cours d'élaboration. Malheureusement, leurs crises de croissance se font surtout de manière tragique.

Conflits de territoires et d'identités

En psychologie comportementale, on dit que le conflit apparait quand il y a crise d'identité/de territoire.
D'après la pyramide de niveaux logiques de Robert Dilts, tout y est lié, les comportements, les capacités, les croyances, les valeurs. Si les vieux pays ont assis leur(s) identité(s) et leurs territoires depuis plus ou moins longtemps (cf Alsace Lorraine), les pays plus jeunes sont encore dans cette phase.
C'est ce que nous enseigne une autre théorie, la spirale dynamique, qui met en perspective ces évolutions.
Car s'il est rare de voir éclater des bagarres en maison de retraite, ça l'est moins dans les cours d'école.

Les conflits sont légions par contre en ce qui concerne les jeunes nations.
Au Moyen-Orient, en Afrique ou en Asie. Syrie, Israel, Lybie, Palestine, Tunisie, Congo, Soudan, Timor, Kashmir, (allez-y, complétez la liste).
Autant de conflits dits "identitaires" qui reflètent de la construction encore incomplète de ces pays. Dans leurs valeurs, comme dans leurs visions de l'avenir. Les guerres, civiles ou non, sont autant de comportements qui expriment ces symptômes de manque de maturité.
Par contraste, l'Europe au temps des lumières, qui avait atteint une certaine maturité, a ainsi fondé sa famille, celle de la démocratie.

Quand les parents et les grands parents s'emmêlent

Quand l'Europe tente d'apaiser les tensions, c'est à la façon des grands parents. Si les enfants veulent bien les chèques, ils en refusent par contre l'autorité. Dernier exemple en date, Fabius et Ashton qui ont tenté d'obtenir un cessez-le-feu entre Israel et le Hamas. C'est Barak et son adjointe Hillary qui ont calmé les esprits et remis de l'ordre dans la cour d'école. Comme dans toute famille, l'éducation revient aux parents. Les grands parents trop faibles pour cela (sans forces armées conséquentes) ont un autre rôle à jouer. 

L'important c'est d'avancer

Si l'Europe demande autant aux pays en guerre de s'entendre, c'est qu'elle sait que les cycles "c'est pas moi c'est lui qui a commencé" peuvent mener loin, trop loin. Même si les affrontements sont symboles de jeunesse, il faut pourtant prendre cela au sérieux, des vies sont en jeu. 
L'affrontement Israël-Hamas de novembre 2012 nous le rappelle bien. On a affaire à des enfants. Ici l'aîné, la démocratie c'est Israel et le petit frère les palestiniens. Chacun a bâti son identité en se frottant à celle de l'autre, comme dans les familles.
Illustration : alors que le cessez-le-feu était prononcé, le Hamas, s'est empressé d'envoyer une vingtaine de roquettes sur son voisin. Voulait-il "crâner auprès de ses potes" ou rappeler à son voisin que lui aussi il existe? Le geste ressemble à une fin de récrée:  l'occasion de faire un gros bras d'honneur, derrière le dos du prof.

De l'honneur à la sagesse

Si l'honneur est important pour la construction personnelle, il doit lui aussi avoir ses limites. C'est ce que l'Europe et le Japon ont fini par comprendre (et à quel prix) en 1945.
Comme ces délinquants qui finissent par comprendre en grandissant (vieillissant) que la violence appelant la violence, s'ils ne s'arrêtent pas à temps, c'est la mort au bout du chemin. 
Comme l'Europe, ils s'occupent alors d'enseigner cette leçon à leurs cadets.
Comme le roi Salomon l'enseignait aussi dans l'Ecclésiaste à la fin de sa vie : La sagesse rend le sage plus fort que dix chefs qui sont dans une ville. Bref, rien de nouveau sous le soleil.

Thérapie de couple: le Moyen-Orient à l'heure du net.



Lentement mais sûrement, les médias sont en phase de devenir le plus grand briseur de couple depuis l'invention de la belle-mère. Télévision dans la chambre à coucher, téléphones portables pendant le dîner, Internet. Derniers arrivés, les réseaux sociaux virtuels, dont Facebook, à l'origine d'un divorce sur trois.  Un couple célèbre du Moyen-Orient fait frais de cette omniprésence des médias dans sa vie. Retour en arrière sur le couple le plus célèbre des infos.

Fenêtre sur cour

Leurs vies, leurs moindres gestes font la une des journaux papiers, télé, radio, comme des résolutions de l'ONU, depuis des décennies.
Tous les ingrédients d'un succès médiatique y sont:
Mythologie - David contre Goliath, littérature - Gavroche face aux barricades, mystique - Gog contre Magog, croyances - Yahvé vs Allah, pouvoir, mort. Manque juste le cul et l'argent, quoique pour ça y'a toujours les mannequins israéliens et Stanley Fisher. Et cerise sur le gâteau casher, ce célèbre peuple juif qui a tant fait couler d'encre (et du coup obtenus des prix nobels de littérature).
Pas étonnant que les fans soient accros de génération en génération.
Comme tous les couples célèbres, on dit "people" aujourd'hui, nos amants sado-maso du jour sont passés de l'analogique au digital.
Alors? le net, censé unir tous les hommes, les aidera-t-il à se réconcilier, ou ne fera qu'accélérer un divorce qui se profile déjà depuis longtemps?

On arrête pas le progrès 


Ce couple "meetic" vient de faire son entrée au TOP 50 de Twitter cette semaine. A l'instar de Justin Bieber et de psy, notre couple au bord de la crise de nerf est devenue la star du réseau. Tapez sur twitter #Gaza #Pilierdedefense #Israelunderfire, tapez Palestine, Israël sur Youtbe et vous aurez un aperçu de quoi je vous parle (voir la reprise de Gangnam style version Moyen-Orient).


Israël est ainsi devenu le premier pays à décréter une opération militaire sur Twitter. On croyait avoir tout vu, mais c'était sans compter sur les @brigadesalqassam et @IDFspokesman qui se sont dit leurs 4 vérités sur l'oiseau du réseau, manquait plus que le bruit des assiettes (voir l'article de francetvinfo à ce sujet).

Community war management

Et le couple, à l'instar de véritables marques, et comme autrefois à travers les familles, est soutenu par sa "communauté" sur les réseaux sociaux.
Facebook a ainsi battu des records de "Like" autour du sujet: vidéos des tirs de roquettes palestiniennes, ou des frappes israéliennes sur Gaza.
Les fans ont même créer des events : Manif de soutien à leur "étoile" respective, 5 ou 6 branches.

Ce qu'ils oublient au passage c'est que cela ne fait que renforcer les antagonismes des deux camps et permet à Facebook de se faire quelques millions au passage sur le dos des fans d'Israel d'un côté et de la Palestine de l'autre. Je peux comprendre que l'on ait de l'empathie pour les siens, mais il ne s'agit ni pas de Pespi contre Coca, des vies sont en jeu. Est ce que ces soutiens les aident à se sortir de leurs problèmes ou est ce que cela en rajoute? (voir le billet un soutien exclusif à Israël ou aux palestinien, cela n'aide personne)
Finalement on en revient à un vieil adage: pour vivre heureux vivons cachés, à défaut évitons de nous disputer en public ou de mêler les amis et la famille à ça.

I have a dream

Plus possible de laver son linge en famille, il faut faire avec les médias et donc gagner la guerre dans les coeurs et les esprits via ces derniers.
Espérons que malgré la loupe déformante des médias posée sur eux ils finiront comme la France et l'Allemagne, ces "ennemis héréditaires" devenus amis (cf le discours de Joschka Fischer pour l'anniversaire du traité de l'Elysée).
Pour cela il leur faudra briser la boucle (systémique) de violence dans laquelle ils sont enfermés.
Il leur manque une vision d'eux même qui les sortirait de ce triangle dramatique (de Karpman). Qui leur permette de s'accepter, loin du thanatos, et d'accueillir enfin l'autre comme un frère.

A ceux qui pensent que cela est irréaliste, je rappellerai la phrase du prix nobel de la paix, le Dr. Luther King : si nous n'apprenons pas à vivre ensemble comme des frères alors nous mourrons tous ensemble comme des idiots. Cela lui a coûté la vie, comme en son temps à un autre prix nobel de la paix Yitzhak Rabin. 40 ans plus tard, qui l'aurait cru, un noir, Barack Obama est élu président des Etats-Unis.
Souhaitons que dans 40 ans le Moyen-Orient soit à son tour en paix comme l'a rêvé Shimon Peres.
Le prix Nobel de la paix, fondateur d'un centre pour la paix a publié un livre intitulé un temps pour la paix, un temps pour la guerre. Paroles qu'avait en son temps prononcé l'Ecclésiaste, comme quoi rien de nouveau sous le soleil.

Moyen-Orient: le mariage pour tous a du plomb durci dans l'aile.

A l'heure ou on parle de mariage pour tous, les statistiques nous montrent que c'est le divorce qui a le plus d'adeptes. L'actualité tragique au Moyen-Orient vient nous rappeler que le mariage peut aussi faire deux malheureux. Ces deux mariés (sexe à définir) reflètent ce vieil adage le couple c'est résoudre à deux des problèmes qu'on aurait pas eu tout seul. Retour sur les pavés de bonnes intentions d'un mariage souhaité, forcé, par l'ONU.

Faire-part de naissance



Après 9 mois de réflexion, 3 jours de brain-storming avec moi-même, 5 nuits d'apprentissage à la barbare du HTML, du CSS et du PHP, 4 noms de domaines achetés, 1 sondage pour en choisir 1, j'accouche enfin de mon blog... pris chez Google. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que moi à l'écrire et à le penser. Avant de vous mettre à la lecture, je vous lance un petit défi. Arriverez-vous à retrouver toutes les fautes d'orthographes, ces plaies d'Egypte des papyrus modernes? J'en laisse 10 par papier, j'aime la tradition.
Si vous les trouvez envoyez-moi un petit mot, je vous offre un kinder surprise, je déconne pas.